Au temps de l’Avent le violet est la couleur liturgique, couleur de la conversion, de la pénitence. Pourtant l’Avent est un temps de pieuse et joyeuse espérance avant tout.
Car on se prépare aux solennités de Noël, avec tout spécialement la célébration de la Nativité du Seigneur. Et par ce souvenir nous sommes tournés vers l’attente du second avènement du Christ : « Il est venu … Il reviendra dans la gloire … ».
évolution dans l'histoire
L’Avent a évolué dans l’histoire.
En Gaule et Espagne, très tôt, l’Avent était marqué par des pratiques pénitentielles, étalées jusque 6 semaines. Alors qu’à Rome, dans le même temps, essentiellement on se préparait aux fêtes de la Nativité dans des rites liturgiques.
Au fil du temps les pratiques diverses se sont mélangées. Vatican II, sur fond de tableau du Mystère Pascal, a recalé les dimanches de l’Avent. Tout en rappelant la naissance et en attendant le retour du Seigneur, il s’agit de célébrer en parole et dans le sacrement de l’eucharistie sa venue aujourd’hui, au cœur de notre monde.
joie de l'Evangile
Alors, soyons vigilants.
Préparons les chemins du Seigneur, et goûtons à la joie de l’Évangile, cultivons ensemble l’humble fierté d’être chrétiens, disciples de Jésus le Christ. Comme l’écrivait le Pape François, lors de sa première exhortation apostolique, loin d’avoir un « air de Carême sans Pâques » le chrétien doit retrouver avec force la douce et réconfortante joie d’être évangélisé et d’évangéliser.
Que cet Avent nous convertisse à la joie de la Bonne Nouvelle, à la joie de l’Évangile !
P. Yves Laurent, curé