Jésus, tu nous dit : « Venez à l’écart, dans un lieu désert, et reposer-vous un peu. » Ouf ! Quelle joie ! Notre guide, notre premier de cordée, nous invite au repos… Le travail est de plus en plus technique. Les engagements sont de plus en plus prenants. Nos agendas sont de plus en plus chargés. Notre idéal est de plus en plus pressant : il vaudrait mieux, il faudrait, il faudra bien.... Ouf ! Tu nous invites au repos !
Se re-poser devant soi-même : que deviens-tu ? Que veux-tu ? Que peux-tu ? Que décides-tu
?
Nous re-poser devant la nature, premier livre que tu as écrit avec le Père et le
Saint-Esprit.
Par la nature, tu nous dis tant de choses sur la vie et les saisons, sur la sève et les floraisons, sur le
soleil et les mûrissements, sur le temps des labours et le temps des moissons...
Nous re-poser devant les autres.
Où en sont nos relations ? Où en est notre dialogue ? Qu’est devenue notre joie d’être ensemble ?
Nous reposer devant Toi, nous re-poser devant Toi, le guide, le premier de cordée, le premier des ressuscités…
Merci pour ce repos qui est consolation.
Merci pour ce repos qui renouvelle notre espérance. Nous t’écoutons nous redire : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champs : nuit et jour qu’il dorme
ou qui il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le grain le permet on y met la faucille, car c’est le temps de la moisson. »
Dieu créateur, Dieu re-créateur,
sois loué pour ce temps de repos,
pour ce temps de tourisme et de loisirs.
Aide-nous à devenir tout neufs devant toi.
Pour mieux servir ton œuvre de création.
Mgr Marcel Perrier