Elles montrent la pauvreté humaine et mettent en évidence, la puissance de la grâce, qui dépasse les capacités de l’homme à la recevoir : « ils en eurent de reste ».
L’Apôtre des gentils, dans la deuxième lecture, s’adresse aux Éphésiens alors qu’il est en prison. Il est clair : les chrétiens ne doivent pas être divisés entre eux, au contraire, ils doivent s’aimer et veiller à garder l’unité.
Les questions que je voudrais poser sont : « Mon frère, ma sœur, est -ce que nous sommes toujours unis à l’image des premiers chrétiens ? » ;« Que s’est-il passé pour que nous soyons divisés ? »
Mon frère, ma sœur, tu as reçu le baptême et la première communion ; Tu te confesses régulièrement, tu payes ton denier du culte chaque année avant pâques ; Tu es très dynamique, engagé et zélé dans la vie paroissiale. Mais que fais-tu concrètement, pour que les chrétiens, ne perdent pas de vue l’unité et la communion entre eux ?
Le Christ est le ferment de cette unité. Les conflits et les dissensions au sein de la communauté constituent un véritable contre-témoignage. Il nous faut laisser affleurer en nous sans cesse, la douceur, la patience, l’humilité ...tout ce qui nous permet de vivre en communion avec nos frères et sœurs. Que le Saint Esprit nous aide à garder l’unité dans l’Église.
Le pain multiplié aujourd’hui dans l’évangile, qui n’empêche pas d’avoir faim demain, est le signe de la sagesse de Dieu lui-même. En accomplissant ses miracles, il nous révèle que nous sommes faits pour Dieu. Il veut nous associer à son œuvre, car il a besoin de notre foi pour nous aider, pour nous sauver et pour prendre son soin de toute l’humanité. N’attendons pas le moment idéal pour donner de notre mieux :il faut le faire immédiatement, car Jésus n’attend que notre réponse pour accomplir son miracle.
Abbé Flavien Alou KIATTI