Projet "DE L'EAU POUR REO"
En bref...
Projet de forage d'un puits et de construction d'un château d'eau, pour faire couler l'eau sur la paroisse de Réo (Burkina Faso) :
- un projet simple, vital, demandé par les acteurs locaux,
- un projet opération rapidement (début 2016),
- et surtout...., un projet possible grâce à vous !
Les photos du chantier - Présentation du projet -
Les arguments en faveur du projet - Le rôle de la Fraternité- Aspects techniques - Aspects financiers
Les photos du chantier
Présentation du projet
Cette année 2015, grande espérance pour notre association Fraternité Morlaix-Trégor et Réo !
En concertation étroite avec l’Equipe d’Animation Pastorale de doyenné, la décision a été prise de compléter nos actions habituelles de soutien aux populations de Réo, par l'accompagnement d'un projet ambitieux : le forage d’un puits pour alimenter en eau, de façon stable et pérenne, la population locale.
Orientés sur ce projet par nos frères de Réo, et l’urgence étant là, nous avons décidé de monter le projet aussi rapidement que possible : la communauté de Réo se chargera des aspects techniques, tandis que nous nous chargerons des aspects financiers. Pour permettre un lancement au plus tôt des travaux, un financement par emprunt a été retenu : le puits devrait ainsi être opérationnel pour la fin d'année 2015.
Reste maintenant à récolter les fonds nécessaires au remboursement de cet emprunt (19 000 €).
Anticipant votre enthousiasme et votre générosité, un grand merci d’avance, au nom de tous les enfants qui n’auront plus soif.
Le 04/11/2015
Luc BARCELO, Président de la Fraternité Morlaix-Trégor et Réo »
Repères chronologiques
· Août 2014 : nous demandons à nos frères de Réo leurs priorités d’action.
· Septembre 2014 : le P. Blaise Bakouan nous répond sans hésiter sur le forage d’un puits . Il permettrait d’alimenter en eau, de façon stable et pérenne, la population locale (soit des milliers de personnes qui fréquentent les alentours de la paroisse: écoles, centres de soins et d’accueil, célébrations religieuses…).
· Janvier 2015 : en concertation étroite avec l’Equipe d’Animation Pastorale de doyenné, l’association prend la décision d'organiser le financement du projet.
· Février à octobre 2015: le projet se monte, la validation technique est obtenue. Pour gagner du temps et faire couler l’eau au plus vite, un recours à l’emprunt (19 000 €) est décidé.
· Novembre 2015 : les travaux démarrent sur la "colline des pères"
· Décembre 2015 : «Et les enfants pourront enfin boire de l’eau!» (P. Bakouan)
· 2016-2018 : vos dons permettent le remboursement de l’emprunt.
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Au pays des « Hommes Intègres » (=Burkinabé), le rite de la calebasse d’eau (boire et se laver) dans l’accueil de l’hôte reste une valeur sacrale et sacrée. Si l’amitié et la solidarité de nos Frères et Sœurs de NOTRE FRATERNITE MORLAIX-TREGOR-REO nous permettent de faire aboutir ce projet, alors on peut dire que notre fraternité prend sa source dans la source, qu’elle sera irriguée de cet élément vital qui donnera longue vie et fécondité, au sens propre comme au sens figuré. P. Blaise Bakouan |
Les arguments en faveur du projet
Les arguments avancés par le P. Bakouan (lettre du P. Bakouan téléchargeable ICI) sont les suivants :
1- La « paroisse » de Réo couvre, outre Réo, de nombreux villages et forme ainsi une zone très jeune et très peuplée (60 000 habitants).
Le site paroissial, qui comprend l’église et le presbytère, en est à la fois le centre géographique et le centre des activités socio-éducatives.
Dans un rayon de 500 m autour de l’église, on peut ainsi inventorier :
- l’Ecole St Léonard (environ 350 écoliers) et le Collège du Continuum (210 élèves - ouvert en 2014) : les enfants de toutes confessions y viennent à pied ou à vélo, après avoir parcouru des dizaines de kilomètres. Tous les jeudis et samedis, des centaines d’enfants se rassemblent également dans les salles de classes pour les activités de catéchèse ;
- le CSPS[1] Privé Catholique Yi Jan, c’est-à-dire le dispensaire, la pharmacie, et le CREN[2] ;
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le Centre Social Féminin Guillaume, pour la formation et l’insertion des jeunes femmes ;
- les salles d’œuvres paroissiales (Secours Catholique et St Vincent de Paul notamment) ;
- les 2 communautés religieuses (de 6 à 8 sœurs, œuvrant essentiellement comme institutrices, aides-soignantes, infirmières, ou encore animatrices de la promotion sociale féminine) ;
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l’église et le presbytère (6 prêtres dont plusieurs enseignants) : le dimanche, 2000 personnes au minimum se rassemblent pour les célébrations eucharistiques
(celles-ci peuvent durer jusqu’à 4 heures pour les grandes célébrations festives).
Différents groupes s’y retrouvent également pour des rencontres (réunions, sessions de formation, camps, week-ends…) : enfants, jeunes, catéchistes titulaires et volontaires, groupes de spiritualité et d’apostolat, serviteurs des malades, femmes catholiques…
2- Directement liés à cette densité de population et cette effervescence d’activités sociales, éducatives et sanitaires, les besoins en eau sur le site de la paroisse de Réo se révèlent très importants et primordiaux :
- Pour désaltérer et réhydrater les populations qui s’y retrouvent (des bébés aux plus âgés) ;
- Pour leur assurer un minimum au niveau sanitaire (hygiène, cuisine et vaisselle des grands groupes et des grandes fêtes communautaires, soins médicaux du dispensaire et du CREN).
3- Or, actuellement, l’approvisionnement en eau sur le site est en dessous du minimal et très aléatoire :
- D’année en année, cette région voit la saison des pluies s’écourter, et les précipitations devenir moins abondantes. Le niveau des nappes phréatiques a baissé et les puits construits par les premiers missionnaires sont à sec. Des chantiers de construction d’infrastructures ont ainsi été suspendus pendant des mois par manque d’eau.
- La ville de Réo est alimentée par le réseau de l’ONEA[3] (Office National des Eaux) depuis 1988. Le site paroissial y est raccordé. Cependant, situé sur la colline (dénivellation de 500 m), l’arrivée d’eau y est très aléatoire : certains jours, c’est un simple fil d’eau qui sort des robinets, sans parler des coupures fréquentes.
« Combien de fois voit-on les enfants, dégoulinants de sueur et assoiffés, qui viennent frapper à nos portes pour demander un peu d’eau à boire. En vain ! », car l’eau est coupée (cf. texte du P. Blaise Bakouan)
[1] CSPS : Centre de Santé et de Promotion Sociale
[2] CREN : Centre de Récupération et d'Education Nutritionnelle
[3] ONEA : Office national de l’Eaux et de l’Assainissement
Le rôle de la Fraternité Morlaix-Trégor et Réo
· Notre groupe « Fraternité Morlaix – Réo » a pleinement entendu la demande du Père Bakouan, et par là-même celle de la population de Réo, à savoir :
assurer une alimentation en eau efficace et pérenne pour les milliers d’enfants, de jeunes et adultes, qui viennent sur la « colline des Pères », cela passant nécessairement par le forage d’un puits, et la construction du château d’eau.
Au-delà des arguments portés par le P. Bakouan, cet appel des paroissiens de Réo fait plus largement écho à deux points centraux pour notre Fraternité :
- D’une part, il est en totale adéquation avec ce que nos textes fondateurs mettent en avant comme service du frère :
« J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ».
- D’autre part, au Burkina-Faso, « l’eau de l’étranger » est toujours un rite quasi sacré : le premier geste d’accueil est d’offrir à boire au visiteur, geste d’autant plus beau que l’eau y est rare, voire manquante ! Difficile donc pour nous, qui avons ici toujours de l’eau en abondance, de ne pas répondre avec générosité à cette demande.
En janvier 2015, nous avons donc validé le principe d’une aide financière du projet, et le groupe Fraternité s’est donné 1 an pour monter et réaliser le projet d’accompagnement en concertation avec la paroisse de Réo :
- Nous accompagnerons financièrement le projet, nous chargeant de récolter les fonds nécessaires,
- La communauté de Réo se charge de son côté des aspects techniques : recherche d’une entreprise pour réaliser les travaux, et suivi des travaux.
Aspects techniques
Sur le plan technique, pour des raisons évidentes de proximité de terrain, c’est la paroisse de Réo qui s’est chargée de trouver les partenaires adéquats. Elle a fait appel à la société GEOPRESTA de OUAGADOUGOU.
Il s’agit d’une entreprise connue et reconnue. Elle a déjà foré pour la Nonciature Apostolique, pour la paroisse de Sabou, pour le petit séminaire, pour des ONG espagnoles (AMAIS, AAY…).
GEOPRESTA nous a fourni un devis détaillé, spécifiant tous les aspects techniques requis.
Nous avons fait étudier ce devis par des gens du métier qui travaillent en France, et aussi en Afrique. Leurs avis confortent la validité du procédé et des techniques. En effet, notre incertitude concernait la réelle capacité de quelque entreprise sollicitée à faire jaillir de l’eau sans surcoût. Des contacts téléphoniques avec l’un des ingénieurs de GEOPRESTA ont permis de nous rassurer quant à la réalité de la prestation finale, le respect du montant du devis : ils visent rejoindre la nappe phréatique à 50 mètres de profondeur, mais leurs machines peuvent descendre si besoin à 200 mètres. Le devis assure un tarif net avec production de l’eau, quelle que soit la profondeur du forage.
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SOCIETE GEOPRESTA
SUARL au capital d’un million (1 000 000) FCFA 01 BP: 1746 OUAGADOUGOU 01 BURKINA FASO
Mobile: + (226) 70 26 18 51 Fax: 50 37 63 93 Email: bbakyono@yahoo.fr
Aspects financiers
Coûts des travaux
Au niveau financier, le devis des travaux établi par la société GEOPRESTA s’élève à 18 864 €, payables au démarrage des travaux (cf devis joint).
Cela représente un investissement financier très lourd pour la Fraternité Morlaix-Trégor et Réo, puisque, pour rappel, son budget annuel de financement de projets s’élève à 6 000 € environ.
Financement des travaux
Notre lien étroit avec le Doyenné de Morlaix Trégor nous a permis d’obtenir une avance de trésorerie pour que les travaux de forage puissent démarrer au plus tôt.
Cette avance devra bien sûr être remboursée rapidement.
Les actions entreprises par notre association depuis de nombreuses années devant pouvoir être poursuivies (dons alimentaires, soutien scolaire par des parrainages, aide médicale …), le projet "Eau pour Réo" doit donc trouver d'autres sources de financement.
C’est pourquoi sont lancées :
- une campagne d’appel aux dons, auprès des paroissiens notamment, mais également auprès d’un public plus large (avec le soutien des établissements scolaires de l’enseignement catholique, ainsi
que par voie de presse).
- des actions de soutien spécifiques (conférences, repas festifs...) : elles devront permettre, avec le partenariat d’associations ou de partenaires, de financer une partie du projet.
Grâce aux soutiens de tous, l'objectif a été atteint en juin 2015.
Merci encore !
(Photos : Doyenné Morlaix Trégor)