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Pardon |
N.D. des Douleurs |
Tous les jours, |
3ème dimanche de septembre |
La Paroisse de Garlan, diocèse de Quimper
Garlan garde d'importantes traces de son passé :
L'église de Garlan :
A NOTER :
le 15 septembre : Pardon et fête de Garlan, clôturant les pardons de l'ensemble Saint Yves.
Continuité de la dévotion mariale :
"Nous confions au Recteur, de la paroisse pour la durée de sa fonction, selon le Bref de Pie IX Quod iure d.d. 17 Août 1877, le gouvernement et le soin de la confrérie du ''Rosaire Vivant'' au même lieu . Nous rappelons au même Recteur de donner, parmi les pieux usages de cette confrérie, la première place aux processions qui se déroulent le 1er dimanche de chaque mois, mois principalement le 1er dimanche d'octobre" .
"Que, dans la chapelle, ou bien sur l'autel attribué à la confrérie, ou bien devant lui être attribué soit placée l'image de notre Saint Père Dominique, à genoux, recevant le rosaire de la main de la Vierge Mère de Dieu."
Cette dévotion est maintenue chaque année par la récitation du chapelet et la méditation des Saints Mystères à la chapelle du manoir de Kervézec au mois de mai.
Chasses du maître-autel :
Statues :
Bannières :
N.D. de Garlan, St Hubert et ND des Sept Douleurs, Ste Famille et Sacré-Coeur, Enfant-Jésus de Prague, St Coeurs de Jésus et de Marie, Confrérie du Rosaire.
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Église |
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Pardon |
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St Thénénan |
Tous les jours, |
St Trémeur, |
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Église |
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Pardon |
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St Jean-Baptiste |
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1er dimanche de septembre |
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Église |
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St Barthélémy |
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4ème dimanche d’août |
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St Pierre |
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Après la St Pierre dernier dimanche de juin |
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Église |
Horaires d’ouverture |
Pardon |
St Yves |
Tous les jours, de 9h à 18h |
Dimanche qui suit la St Yves |
Les 2 menhirs que l’on voit dans les garennes de Kergloas indiquent, paraît-il, par leur situation respective, la longueur que l’on voulait donner à l’église de Plougonven : celle-ci devait être primitivement bâtie sur cette longueur.
Mais, toutes les nuits, une main mystérieuse venait en bouleverser les fondations. Aussi, l’on décida de placer la statue du saint patron sur un brancard porté par 2 bœufs et de laisser ceux-ci vaquer à leur fantaisie jusqu’à ce qu’il plût à saint Yves de les arrêter. Les 2 bœufs allèrent ensemble jusqu’à l’emplacement actuel de l’église, et là, se séparèrent, laissant tomber le brancard au sol. On construisit alors à cette place, et le bourg s’édifia autour du sanctuaire.
Le plus ancien titre de l’église de Plougonven est un acte de parchemin, daté du 6 février 1492. |
(extrait des archives départementales, paru dans le communiqué paroissial daté de 03/2000)
Vous trouverez ci-après l'histoire, déjà racontée dans la revue paroissiale il y a longtemps, de l'abbé LE TEURNIER (1794-1884), dont la statue se trouve au levant de l'église de Plougonven.
Prêtre de la paroisse, il était également un prédicateur réputé.
Il donnait des explications tour à tour effrayantes ou humoristiques des "taolennou" (tableaux de mission, très utilisé en Bretagne à l'époque).
Au XIXème sicècle, le domaine de Guervenan appartenait à un abbé bien original: le chanoine Le Teurnier.
Le domaine de Guervénan où a été bâti le sanctuaire du même nom et qui accueille maintenant un centre médical et de cure, appartenait aux XVIII et XIXème siècle à la famille Le Teurnier, dont l’un des enfants, né en 1793, devint prêtre et accéda à la dignité de chanoine.
C’était pourtant un abbé très original. C’est le moins qu’on puisse dire quand on lit ceux qui ont écrit ses biographies :
« Il marqua son époque par son originalité et son mode de prédication aujourd’hui presque disparu… C’était l’un de ces types originaux, frappés d’une empreinte si accusée et si personnelle, comme notre époque abâtardie n’en connaît plus !!! Il ne rencontra point de rival dans l’explication tour à tour humoristique et horrifiante des « taolennou » imaginés par Dom Michel de Nobletz… Homme de haute taille, au visage austère, qui inspirait à la fois de la vénération et beaucoup de respect… »
Telle est l’image que la postérité a gardée de Bernard François Le Teurnier, né à Guervénan en Plougonven, le 30 juillet 1793, d’une famille riche et bien considérée. De bonne heure, il manifesta son désir de devenir prêtre ; et avant d’entrer au séminaire en 1814, il apprit chez son oncle, recteur de Plufur, les premiers rudiments du latin. Le 11 août 1816, il était ordonné pretre par Monseigneur Dombidau de Crouseilhes, évêque de Quimper de 1805 à 1823. Sa première nomination fut comme vicaire de Riec ; mais son humeur était si changeante et son caractère si indépendant qu’il ne cessa, au cours de son ministère, de prier l’évêque de lui changer sa place. Le 4 juillet 1817, il est nommé recteur de Plougasnou, où il restera 4 ans : ce qui constitue son record de durée ! Le 30 jullet 1821, le voilà recteur de Plouguer, dans la banlieue de Carhaix. Là, lui arrive une fâcheuse mésaventure : un vol est commis à la sacristie. Pris de peur, il demande son changement. L’évêque lui écrit, et en guise de consolation, l’invite à n’habiter au presbytère que lorsqu’un mur serait construit, qui le mette à l’abri de toute attaque ! Cependant, en février 1823, il obtient d’être muté à Plomodiern. Mais pas pour longtemps, puisque, en une quinzaine d’années, nous le trouvons à Brasparts, au Cloître, à Henvic, à Botsorhel, à nouveau au Cloître, puis à Saint Urbain, Leuhan, Primelin… Impatienté à la fin, l’évêque lui dit un jour : « Vous ne serez donc jamais content de votre sort. Je ne sais vraiment quelle place vous conviendrait ! Si Monseigneur, la vôtre, répliqué aussitôt notre brave abbé Le Teurnier… Cédez-moi la, et vous verre si je ne tiendrai pas pour satisfait ! »
A l’invitation de Monseigneur Graveran , évêque de Quimper de 1840 à 1855, il abandonna le ministère paroissial pour se consacrer aux missions diocésaines. Son talent est grand : il est sollicité de toutes parts, dans les deux diocèses de Quimper et de Saint-Brieuc ; partout, on reconnaît son zèle apostolique, même si parfois son originalité reprend le dessus. Ainsi, l’on raconte qu’au pardon de la chapelle de Saint–Sébastien, à Kerlosser en Lannéanou, il se hisse dans le clocheton à moitié démoli ; et de cette chaire haut perchée et passablement périlleuse, il parle à la foule des pèlerins.
Ayant laissé tout ministère, il se retire dans sa propriété de Guervénan. Il y mène une vie toute campagnarde, travaillant aux champs, courant les foires et les marchés pour y vendre chevaux ou vaches. Mais les évènements ne le laissent pas indifférent. En 1858, Napoléon III vient à Brest. L’abbé Le Teurnier est au premier rang des curieux. Il veut même saluer l’empereur. Il s’approche du souverain. Mais ce dernier, frappé par l’air rébarbatif et la mine étrange de l’abbé, recule d’un pas, en portant instinctivement la main à la garde de son épée.
Chaque matin, il venait célébrer sa messe à l’église paroissiale. Sa vieille gouvernante lui répondait. On dit l’avoir entendu engager parfoisavec sa servante, au beau milieu d’une oraison, de peu liturgiques dialogues.
Il mourut à Guervénan en 1883. Il repose toujours dans l’ancien cimetière, à la façade est de l’église. Son tombeau est l’œuvre de Yann Larhantec, qui l’a représenté débout, dans une attitude oratoire, tel qu’il se montrait lorsqu’il expliquait et commentait si éloquemment les fameux « taciennou ». |
(source : revue paroissiale - Date ?)
La chapelle St Sauveur n'existe plus, démolie après la Révolution.
La fontaine qui y était rattachée a été également disparu, mais beaucoup plus récemment. Les pierres de taille ont dû certainement dû intéresser quelqu'un!
Mais pour les "anciens", la forêt qui l'abritait, vers l'est, s'appelle toujours "Coat Sant Salver", comme indiqué dans le document ci-dessous.
Le testament de Guillaume SALAUN de Toulivinen, daté du 18 août 1661, stipule entre autres, qu’il fait don de 15 sols à la chapelle de Saint-Sauveur. En 1782, la « fabrique » de saint Sauveur, dépendant de la paroisse de Plougonven, a ordre de « faire paver ladite chapelle, de pierres vertes, de faire réparer le toit, chiquer et enduire les murs ».
Vendue comme bien national le 2 Fructidor an II, elle est achetée par Germain PITEL le 21 messidor an III.
Quelques années plus tard, un nommé MALGORN signale : «Il n’en reste plus que l’emplacement à cent mètres environ de la grande route. On dit que rien ne pousse à cet endroit. A cent cinquante mètres plus bas : fontaine de Sant Salver, simple trou encombré de fougères et d’herbes, d’où l’eau s’écoule dans un petit « gouet » (sic) ».
La fontaine existe toujours dans le bois dit « Coat Sant Salver ». [Pour la trouver], en montant de Toulivinen à Lannéanou, prendre à gauche le chemin foncier, près des tas de graviers. |
(source : extrait des archives départementales – paru dans le communiqué paroissial 69931-dirigé par Alain Auffret- Date ?)
Voici un témoignage daté du 10 Mars 1720. Il s'agit du testament de Monsieur Jacques Le Lay, de Plougonven.
Jacques LE LAY, ménager, demeurant au village de « Launay Huel », gisant malade en un lit clos près le feu dans la « manalle » (sic) du lieu du « Launay », sain d’esprit, mémoire et entendement, ayant ci-devant reçu le sacrement d’Eucharistie et d’Extrême-Onction.
Il demande à être enterré dans l’église de Plougonven où (seront dites) une messe basse hebdomadaire pendant un an et une messe annuelle à perpétuité le jour de St Jacques au mois de juillet. [Seront donnés]:
[Le reste servira à] régler diverses dettes de famille. |
(Source : Archives départementales)
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St Ignace |
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Dimanche après l’Ascension |
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St Eutrope |
Fermée en dehors des offices |
1er dimanche de mai |
Saint Eutrope doit son nom au saint patron de la ville de Saintes. En effet, l’épouse du bâtisseur de la première chapelle (1442) était originaire de Saintonge. La bénédiction de la chapelle eut lieu le 12 janvier 1451. En 1782, il est décidé de rebâtir cette chapelle, alors en ruine, qui deviendra l’église actuelle. |
(extrait des archives départementales, paru dans le communiqué paroissial daté de 03/2000)